Entre Froideur Et Désir

Chapter 2: Chapitre 2



Le PDG m'a laissé monter dans sa voiture de luxe et un conduit jusqu'à chez moi. Je ne sais pas si sa voiture s'est déjà éloignée, laisse-moi faire demi-tour pour jeter un œil.

Mais… qu'est-ce qu'il fait encore ici ?

— Qu'est-ce qu'il ya, Mlle Maylidjy ? Tu as besoin de quelque chose ou tu as oublié de prendre quelque chose d'important ?

— Euh… Non, je n'ai rien oublié. Je voulais juste te dire bonne nuit !

— Merci, à toi aussi !

Waw… c'est un souri. C'est nouveau ça. Je suis perdue, je suis immobilisée, je ne peux plus bouger. Qu'est-ce qui m'arrive ? Ô non… je dois me réveiller ! Je ne veux pas qu'il me voie ainsi, ce serait trop embarrassant.

Je me retourne et je m'enfuis. Heureusement que je ne suis pas découvert.

— Bonsoir Lidjy, tu rentres du boulot maintenant ?

— Bonsoir Mme Joël, je viens d'arriver. Et vous, vous allez bien ?

— Je vais bien, ma fille. Comment s'est passée ta journée de travail ? Ne te fatigue pas trop, regarde à quelle heure tu rentres !

— Ne t'inquiète pas, Mme Joël, je ne serai pas trop fatiguée. Comment va M. Joël ? Je suis partie tôt ce matin, et je ne l'ai pas vu. Il se lève très tôt, d'habitude.

— Il va bien. Ce matin, il est allé au marché.

— D'accord, alors je monte. Je suis fatiguée, je vais aller me reposer, Mme Joël.

— D'accord ma chérie, ne veille pas trop tard.

Après avoir monté les escaliers, je vais prendre un bain. Je suis très fatiguée.

Merci mon Dieu pour cette journée passée en bien !

Clin ! Clin !

Qui m'appelle à cette heure-là ?

C'est mon amie Slyne !

— Allô ! Bonsoir, Slyne !

— Lidjy, commente vas-tu ? Ça fait des lustres que je n'ai pas pris de tes nouvelles ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Je vais bien, merci ma chérie. Ne t'inquiète pas. Ces lustres dont tu parles ont commencé hier et ont pris fin aujourd'hui !

— Comment ça ?

— On s'est parlé hier matin, tu as déjà oublié ?

— Oh, ça m'était complètement sorti de la tête ! Dis-moi, comment s'est passé ta journée ? Tu viens de rentrer du travail, n'est-ce pas ?

— Comment tu le sais ?

— Ta voix me semble très fatiguée. As-tu fait des heures supplémentaires ?

— Oui, hier soir je n'ai pas fermé l'œil et je viens tout juste de rentrer.

— D'accord, je viendrai te voir ce week-end. Va te reposer, je t'appelle demain.

— D'accord ma chérie, bonne nuit. Repose-toi tôt.

— Merci ma belle, toi aussi repose-toi tôt.

J'ai fini de parler à mon amie Slyne, et maintenant, je vais prendre ma précieuse petite douche.

Lalala ! Lalalala ! Lalalalalala ! Lalala lalalala lalala.

Je me dévêts, je prends ma serviette et j'entre dans la salle de bain en chantant.

Après la douche, je m'habille, je me couche et je m'endors.

Cocorico !

Il fait déjà jour. Je me lève, je prends mon petit-déjeuner, je me lave, je m'habille, et je me dépêche de prendre un taxi pour aller travailler.

— Bonjour tout le monde ! Bonjour Sandy ! Comment vas-tu ?

— Bonjour Maylidjy, je vais bien, merci. Et toi ?

— Je vais bien, ma chère.

— Tu es vraiment très jolie aujourd'hui ! Dis-moi, qu'est-ce qui te rend si heureusement ce matin ?

— Tu trouves vraiment ? C'est rien, peut-être que j'ai passé une très bonne soirée.

— T'en es sûr ?

— Très sûre… aussi sûre qu'un citron est acide !

— J'ai failli oublier : on a une réunion dans cinq minutes. Le projet dont tu es responsable, tu vas le présenter aujourd'hui. Dépêche-toi de te préparer.

— D'accord, je m'y mets tout de suite.

— On se voit dans la salle.

— D'accord !

Après avoir terminé les arrangements, je me dépêche d'aller à la salle de réunion et je m'assois.

— Mlle Maylidjy, ton projet est-il prêt ?

— Bien sûr, superviseur Pierre !

— Viens nous le présenter.

— D'accord.

Je passe devant et je prends la parole :

- Bonjour à tous,

Je me présente, Maylidjy, directrice commerciale du groupe Lazy. Merci d'être présent aujourd'hui.

Si je prends la parole, c'est pour vous présenter un projet stratégique qui s'inscrit dans notre objectif de croissance pour ce deuxième semestre.

Notre ambition est claire : développer notre portefeuille client, renforcer nos partenariats existants et améliorer nos performances commerciales de manière mesurable.

Ce projet repose sur quatre axes majeurs : une prospection ciblée, une valorisation des relations actuelles, un suivi rigoureux des indicateurs, et enfin, la montée en compétence de nos équipes de vente.

Nous visons une augmentation de 20 % de notre chiffre d'affaires, avec l'acquisition d'au moins 10 nouveaux clients stratégiques.

J'ai entièrement confiance en notre capacité à atteindre ces objectifs grâce à une approche structurée, humaine, et axée sur les résultats.

Je vous remercie pour votre attention, et je reste disponible à la fin pour toutes questions ou suggestions.

Merci à tous.

Après avoir fini ces mots, je me rassois, et les personnes présentes m'applaudissent.

— Mademoiselle Maylidjy !

— Oui, Monsieur Pierre !

— D'habitude, tu fais toujours du bon boulot, mais cette fois, c'est extrêmement formidable. Je te félicite. J'ai confiance en toi, et je ne crois pas que ce projet ne sera pas mis en œuvre.

— Merci, Monsieur Pierre.

— Je t'en prie. La réunion touche à sa fin, vous pouvez vous remettre au travail.

— D'accord.

En moi dirigeant vers la porte, le superviseur Pierre m'appelle.

— Mlle Maylidjy.

— Oui, superviseur Pierre, je suis là.

— Monsieur Luc te demande dans son bureau.

— D'accord.

Tac ! Tac ! Tac !

— Entrez !

— Bonjour, Monsieur Luc, vous m'avez demandée ?

— Sinon, pourquoi serais-tu venue ?

— Je suis ici, Monsieur Luc. Que puis-je faire pour vous ?

Il ne me répond pas. Il prend le téléphone de l'entreprise et dit à son assistant :

— Demande à Sandra de venir à mon bureau.

— C'est compris, monsieur Luc.

Ensuite, je lui demande :

— Monsieur Luc, serait-ce à propos de ce qui s'est passé hier ?

— Que s'est-il passé hier ?

— Monsieur Luc un déjà oublié ?

— Mlle Maylidjy veut que je fasse un petit rappel ?

Que veut-il faire ? Pourquoi s'approche-t-il de moi ?

— Mlle Maylidjy n'a plus rien à dire ?

— Monsieur Luc, j'ai constaté que vous veniez d'appeler Mlle Sandra, donc je pensais que c'était à propos de l'événement d'hier.

— Vraiment ?

— Hmm-hmm.

— Quand ai-je changé d'assistant ?

— Comment ça, Monsieur Luc ?

— Mon assistant est Monsieur Carl. Et « monsieur », c'est bien un homme, non ?

— Oui !

— Alors, quand ai-je appelé Sandra ?

— Monsieur Luc, ce n'est pas ce que je voulais dire. Vous m'avez mal compris. Je voulais dire que vous avez demandé à votre assistant, Monsieur Carl, de dire à Mlle Sandra de venir à votre bureau.

— Hmm-hmm, c'est plutôt ça. Mais tu ne m'as pas encore dit, quel est cet événement d'hier ?

— Monsieur Luc a déjà oublié ce qui s'est passé hier ?

— Quelqu'un a choisi s'est passé entre nous ?

Il s'approche de moi en disant ces mots. Mais pourquoi s'avance-t-il aussi près ? Que mijote-t-il ?

— Mlle Maylidjy a beaucoup réfléchi...

Il s'approche encore jusqu'au bureau, s'appuie sur moi. Je pense qu'il va faire autre chose car ses lèvres sont très proches de ma joue… mais il passe simplement et prend un document sur le bureau, puis fait demi-tour.

— Monsieur Luc voulait ça prendre sur le bureau !

— Mlle Maylidjy voulait que je donne autre chose ? Ou elle voulait que je prenne autre chose ?

— Non, non, ce n'est pas ce que je voulais dire, monsieur Luc. Ne vous méprenez pas.

Tac ! Tac ! Tac !

— Entrez !

— Monsieur Luc, vous me cherchiez ?

— Mlle Sandra peut-elle me dire ce qui se passe ?

— Qu'est-ce qui se passe, Monsieur Luc ?

Monsieur Luc ne répond pas et ne regarde même pas Sandra. Tout le monde dans l'entreprise sait que Sandra admire le PDG Luc. Bien qu'il soit respecté par tous et très aimé des filles, personne n'ose l'approcher ni le défier. Beaucoup ont tenté de le séduire, mais elles ont été écartées sans même avoir eu la chance de mettre en œuvre leurs idées. Il est très froid, très cruel. Il est attirant, mais pas charmant.

— Monsieur Luc ! Vous m'avez demandé de venir à votre bureau. Je suis à votre disposition, veuillez me dire ce que je dois faire.

Sandra change de voix lorsqu'elle dit cette phrase. Ses yeux… Yiii, elle veut séduire le PDG ! Mais pourquoi ne peut-elle pas attendre que je sorte ? Laisse-moi intervenir.

— Monsieur Luc, j'ai d'autres choses à faire. Je ne vais pas vous déranger, je dors en premier.

— Je n'ai pas encore fini de vous parler, Mlle Maylidjy, et j'ai un travail pour vous.

— On pourra discuter après !

D'un regard défiant et froid, il se tourne vers moi. Ne voulant pas faire de scène, je n'ajoute rien. Il poursuit :

— Quand t'ai-je dit de donner l'ordre d'envoyer Mlle Maylidjy au dîner d'affaires accompagné de Monsieur Louis en mon nom ?

— Monsieur Luc, que voulez-vous dire ? Comment se fait-il que je n'arrive pas à comprendre ?

— Tu n'arrives pas à comprendre ou tu ne veux pas comprendre ?... Ou plutôt tu fais semblant de ne rien comprendre ?

— M… Monsieur… Monsieur Luc, veuillez m'éclairer, s'il vous plaît.

— D'accord… Mlle Sandra ne sait-elle pas qu'il est formellement interdit aux employées féminines de l'entreprise Lazy Group d'assister à des dîners d'affaires avec des hommes qui ne respectent pas les femmes ? Plus précisément avec Monsieur Louis ?

— Bien sûr, Monsieur Luc. Cet ordre est connu de toute l'équipe et de toute l'entreprise.

— Il me semble qu'il ya une personne qui a encore besoin qu'on le lui apprenne !

— ...

— Mlle Sandra veut-elle toujours des explications ?

— Désolée, monsieur Luc. J'ai eu un délit. Veuillez m'excuser. Cela ne se reproduira plus.

— Demain, je veux voir votre lettre de reconnaissance de faute professionnelle. Elle sera remise à mon assistant.

— Monsieur Luc…

— Sors.

Je regarde Sandra, mécontente. Elle est obligée de sortir, mais avant de s'éloigner, elle dit :

— Maylidjy, on nous a demandé de sortir !

— Tu prends les décisions à ma place ?

— Mais, Monsieur Luc, pourquoi me demande-vous de sortir, et elle, pourquoi reste-t-elle plantée là ?

— Tu es deux personnes ou une seule ? Tu sors seule ou tu veux que j'appelle la sécurité pour t'aider à sortir ?

— Pourquoi dois-je sortir, et elle peut rester ? Pourquoi ? Ne suis-je pas plus belle, plus attirante ? J'ai aussi plus de mérite qu'elle ! Pourquoi la choisis-tu et pas moi ?

Le PDG reste indifférent et appuie sur le bouton du téléphone de l'entreprise. Il appelle son assistant :

— Dis à la sécurité de venir à mon bureau. Il y a une intrusion qui me perturbe. Et n'oublie pas de leur dire qu'elle n'est plus autorisée à m'approcher.

— D'accord, Monsieur Luc.

Je regarde les agents de sécurité traîner Sandra hors de la pièce. Je suis un peu content, mais je ne peux pas trop me réjouir. Même si Sandra est désagréable au travail, elle se vante toujours qu'elle sera la future Mme Luc. Cela signifie qu'elle croit devenir la femme de Monsieur Luc, et elle profite de ses liens avec le grand-père du PDG pour imposer ses ordres aux employés. Sinon, avec ses manières et ses actions, elle aurait déjà été renvoyée. Mais je ne dois pas me réjouir trop vite… Je ne sais pas encore ce que Monsieur Luc va faire ensuite. Je ne connais pas non plus le travail qu'il va me confier.


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